À propos de Bernard Lacombe

  • vidéo de présentation

Film de présentation de Bernard Lacombe

Portrait signé Max Pistolesi

  • Biographie
Bernard Lacombe développe une oeuvre constituée d’hommages à l’Homme et à la Nature. L’artiste honore les écrivains, philosophes, poètes, peintres… toutes celles et ceux qui contribuent à la richesse d’une culture. Il célèbre également sites naturels et paysages, véritables odes à la Création. Derrière une apparente sobriété, les peintures de Bernard Lacombe trahissent une grande sensibilité qui correspond du reste à cette riche personnalité.
Expositions personnelles
1990 Galerie Pierre Kamouth, Paris
1992 Musée Goya, Castres
Prieuré Saint-Gabriel, Bayeux
Espace Caisse d’Epargne, Toulouse
1993 Hôtel de Région Midi-Pyrénées, Toulouse
1994 Musée des Beaux-Arts de la Dentelle, Alençon
Aérospatiale, Toulouse
Les Olivetains, Saint-Bertrand de Comminges
Abbaye de Camon, Ariège
Prieuré des Arts, Château-les-Bouysses, Cahors
1996 Ombres Blanches, Toulouse
1997 Oeuvres de 1990 à 1996, Musée Toulouse Lautrec, Albi
Les Caprices Musée Goya, Castres
Les Caprices, Musée des Beaux-Arts de la Dentelle, Alençon
1998 Villa de Noailles, Hyères
1999 Salomé, Palais d’Argentré, Sées
2002 “Les bibliothèques invisibles”,  Château de Carrouges, Orne
Port-Cros, peintures, Park Hôtel,  Hyères
2003 Pak’Art Galerie, Marseille
Lectures et peintures, bibliothèques,  La Seyne-sur-mer
Oeuvres (1988-2003), Maison du Cygne . Six-Fours-les-plages
Requiem pour l’Orient, Musée du Château, Flers
2004 “Liber amoris”, Tour des Templiers, Hyères
2006 Les Galeries du Fort Napoléon, La Seyne-sur-mer
2008 Le vin des amants, Château de Carrouges – Orne, Basse-Normandie
2009

 

 

 

2011

 

2015/6

 

2017

2019

Le vin des amants, Tour Philippe le Bel – Villeneuve lez Avignon

 

 

 

Crucifixion – Genève

 

Le Cirque – La Maison du Cygne – Six Fours les Plages

 

Librairie Chemin d’encres – Conques

Forge de Laguiole – Laguiole

 

Expositions de Groupe
  1989 Galerie Adrien Maeght, Paris
  1990 Galerie Arcade, Carcassonne
  1991 Musée Ingres, Montauban
  1992 Musée des Beaux Arts de Pau
  1993 Abbaye de l’Escaladieu, Bonnemaison
Musée des Jacobins, Toulouse
Salon de Montrouge, Paris
Sangüesa, Espagne
Sarreguemines, Moselle
Pontevedra, Espagne
  1994 Les Nourritures Terrestres, Espace Caisse d’Epargne, Toulouse, Uzès
  1995 Ex-Libris, Médiathèque, Institut Culturel Français, Barcelone
  1996 Ex-Libris, Le Silo, Maison du Livre et de l’Affiche, Chaumont
Les Nouveaux Cafés Littéraires, Espace Mira Phalaina, Montreuil
Hic-liberest meus, Maison des Mémoires, Carcassonne
  1996-1997 La Renaissance des Ex-libris, Alliance Française, Buenos Aires, Bahia Blanca, Santa Fe, Cordoba, Mendoza
  1997 Hic-liberest meus , Maison des Mémoires, Barcelone
Les Cafés Littéraires, Conseil Régional, Niort
Hic Liber est meus, Musée Pablo Serrano, Saragosse
Les Cafés Littéraires, Maison du Livre et de l’Affiche, Chaumont
  1998 Los Cafés literarios, Institut Culturel Français, Barcelone
  2000 Reggio de Calabre, Italie
  2001 Marie Stuart, Edimbourg, Ecosse
L’Univers n’existe que pour un livre, Institut Culturel Français, Budapest, Hongrie
La Fin du livre? Institut Franco-japonais, Tokyo
One Day, One Story, Galerie la Hune Brenner, Paris
  2002 “Les métamorphoses de Kafka”, Musée du Montparnasse, Paris
  2006 “K comme kafka”, Abbaye de Beaulieu en Rouergue, Ginals
  2007 Kafka et l’art – Le rêve de Joseph K. Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier – Orléans (45). Eglise Saint-Etienne  –  Beaugency(45) voir 
“Anniversaire” Les 5 ans de la Maison du Cygne, Six-Fours-les-plages
Leçons de ténèbres, Mexico
  2008 Leçons de ténèbres, Orléans
Leçons de ténèbres, Barcelone
  2009 Leçons de ténèbres, La Seyne sur mer

 

 

 

 

 

Musées et Collections Publiques
1992 FRAC Midi-Pyrénées, Ville de Castres
1993 Musée d’Art Contemporain, Vilafamès, Espagne
1994 Fonds Départemental d’Art Contemporain, Orne
1997 Fonds Départemental d’Art Contemporain, Orne
1999 Ville d’Hyères
2000 Ville d’Hyères
2001 Parc National de Port-Cros
2002 Fonds Départemental d’art contemporain, Orne

Bernard Lacombe et ses secrets d’atelier

Dans le secret de son atelier à Hyères, Bernard Lacombe ne recherche pas dans la solitude, comme l’Hypérion de Friedrich Hölderlin, la faculté de savourer toute l’amertume qu’on éprouve à contempler les oeuvres sublime de la Renaissance ou les productions extraordinaires du siècle d’or de la peinture. Il ne se complaît pas dans la mélancolie engendrée par la fréquentation d’un passé révolu et idéalisé. Au contraire : il puise dans ce silence et dans cet isolement volontaire la force de poursuivre une recherche singulière qui le conduit à fréquenter les maîtres du passé pour en soustraire les prétextes de son propre engagement esthétique. Quand il revisite de grands artistes comme Goya ou Rembrandt (et ce ne sont là que ceux qui l’ont le plus impressionné et donc sur lesquels il s’est arrêté le plus longtemps), il se confronte à eux, les scrute, les interroge et même les défie. N’appartenant pas au groupe des anachronistes, il ne pastiche, ni ne parodie leur style. Il ne s’approprie ni leur palette, ni leur bella mano. il instaure avec eux un dialogue par delà le temps, qui peut se traduire par un échange tumultueux et parfois conflictuel. Et le but de ces conversations avec les morts illustres, c’est de produire un art qui repose sur un art téméraire et délicat entre une écriture ancienne et une écriture moderne. Sa modernité consiste à donner à voir toutes les émotions qu’il a pu éprouver devant des tableaux peints par ses aînés. Son travail peut être perçu comme un journal intime qui ne peut se lire que dans les termes de la picturalité.

Aucun genre ne lui est étranger : le paysage, le portrait, la peinture d’histoire (qui englobait autrefois la mythologie classique et la religion catholique), jusqu’à la nature morte et la peinture animalière (mais s’agit-il bien de cela ?). Son univers pictural ne connaît aucune limite ni n’admet aucun frein. Il respecte les lois de certaines règles révolues seulement pour les transgresser mais sans s’adonner au conformisme de l’iconoclastie. Et Il se nourrit de littérature malgré l’interdit qui pèse sur cette relation privilégiée entre le poète et l’artiste qui a pourtant été le ressort fondamental de la peinture jusqu’au jour où les impressionnistes l’ont – en partie – répudiée. Fernando Pessoa, Franz Kafka figurent parmi ses grandes admirations et son oeuvre est profondément imprégnée par leurs vers et par leurs proses. Et quand il les représente, il leur attribue une place dans son histoire personnelle de l’art. C’est à dire qu’il ne peut leur rendre vraiment hommage qu’en les faisant prendre place dans son microcosme plastique, déroutant et paradoxal qui revendique haut et fort l’ut pictura poesis.

Gérard-Georges Lemaire (12 – 2006)